

Le 31 mai dernier était révélée la liste des 18 sites historiques qui feront l’objet d’une rénovation, grâce aux fonds issus du Loto du patrimoine. Cette pratique de financement inédite s'accompagne-t-elle d'une relation plus consumériste au patrimoine ?
- Didier Rykner Historien de l’art et directeur de la rédaction de la Tribune de l’Art.
- Patrick Bouchain architecte
- Philippe Bélaval Président du Centre des monuments nationaux
Ce weekend c’est le grand chassé-croisé entre juilletistes et aoutiens. Pour certains, les vacances c’est à la mer, d’autres préfèrent la montagne, la campagne ou même la ville… Pour tous il y aura certainement au moins une sortie culturelle pour aller visiter l’un des 44 000 monuments historiques qui parsèment la France.
On le sait, avec 83 millions de visiteurs par an, c’est le premier pays touristique du monde, en grande partie grâce à son patrimoine. Ce qui amène souvent à aborder cette question par le versant économique, au détriment d’enjeux plus scientifiques ou politiques. Or, on voit bien avec l’intérêt récent, et réel, des pouvoirs publics, que ces différentes dimensions sont largement interdépendantes.
Que ce soit la nomination de Stéphane Bern à la tête d’une mission de réflexion sur le financement de la rénovation du patrimoine en péril ; la création d’un Loto du patrimoine avec le concours d’une fondation privée ; la loi Elan qui donne un peu plus de pouvoir aux élus locaux et un peu moins aux architectes des bâtiments de France ; ou enfin la mission confiée au président du Centre des monuments historiques pour réorganiser la direction générale du patrimoine au sein du ministère de la Culture … Economie, politique, histoire de l’art et architecture sont en jeu.
Alors Patrimoine : un pari gagnant ?
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