2017 : Le PS a-t-il encore la main ?

Rassemblement devant le siège du PS le 7 juin 2016
Rassemblement devant le siège du PS le 7 juin 2016 ©Maxppp - Thomas Padilla
Rassemblement devant le siège du PS le 7 juin 2016 ©Maxppp - Thomas Padilla
Rassemblement devant le siège du PS le 7 juin 2016 ©Maxppp - Thomas Padilla
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Des militants socialistes assignent leur parti en justice pour l’obliger à organiser une primaire, avant la présidentielle. Les Verts et le PC ne veulent plus s’allier avec le PS. C’est le début de la fin ?

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Dans la longue série de qualificatifs attribués à François Hollande pour tenter de définir sa pensée politique, il en est un qui lui échappait encore : celui de gaulliste. Et bien qu’à cela ne tienne : le chef de l’Etat entame ce lundi une sorte de pèlerinage sur les traces de son prédécesseur. Recueillement sur sa tombe à Colombey-les-Deux-Eglises ce lundi, visite de l’exposition ‘’De Gaulle à Trianon’’ à Versailles vendredi, avant la traditionnelle commémoration de l’Appel du 18 juin le lendemain. Une façon de prendre de la hauteur, de se montrer au-dessus des partis. Ce qui, en ces temps de forte houle au Parti socialiste, n’est sans doute pas une mauvaise idée.

Car il ne fait pas bon avoir l’étiquette PS ces derniers temps. Le désormais très médiatique fondateur du journal Fakir, François Ruffin, vient de lancer une campagne au slogan sans équivoque : ‘Nous ne voterons plus PS’. Europe-Ecologie Les Verts ce week-end, le Parti communiste quelques jours plus tôt, ont fait savoir aux socialistes qu’il ne faudrait pas compter sur eux lors des élections de 2017. Jusqu’à des militants PS qui attaquent le parti pour ne pas avoir lancé l’organisation d’une primaire (la justice statuera après-demain).

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Bref, ça tangue de plus en plus rue de Solférino, et ce n’est pas du côté des urnes qu’il faut chercher du réconfort. Comme le note le journal Le Monde de ce jour, sur 22 législatives partielles depuis 2012, le Parti socialiste aura été éliminé dès le premier tour dans la moitié des cas : pas de quoi voir l’avenir en rose.

« 2017 : le PS a-t-il encore la main ? »

Alain Bergounioux, Géraud Guibert, Caroline de Haas et Bernard Ravenel.
Alain Bergounioux, Géraud Guibert, Caroline de Haas et Bernard Ravenel.
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