

Le 7 janvier 2015 l'attentat contre Charlie Hebdo était unanimement qualifié d'attaque contre la liberté d'expression, qu'un sursaut républicain devait défendre. Où en sommes-nous trois ans après ? La tension des débats publics participe-t-elle d'un recul de la liberté de s'exprimer en France ?
- Aude Lancelin journaliste, fondatrice de "QG le média"
- Anastasia Colosimo politologue et enseignante en théologie politique à Sciences Po Paris
- Sylvain Bourmeau Journaliste, professeur associé à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et directeur du journal AOC et producteur de l'émission "La Suite dans les idées" sur France Culture
"La liberté assassinée" en Une du Figaro.
"Un crime contre la liberté" sur celle de Ouest France.
Le Parisien : "Ils ne tueront pas la liberté"
L’Equipe : "Liberté 0 - Barbarie : 12"
Le 8 janvier 2015, au lendemain des attentats contre Charlie Hebdo, la presse française est unanime : ‘’c’est la liberté qu’on assassine’’ comme l’écrit en titre L’Humanité en 1ère page. De nombreux dessins de stylos ensanglantés viennent illustrer le drame qui s’est déroulé quelques heures plus tôt. "Je suis Charlie" s’est déjà imposé : il signifie que nous ne transigerons pas avec la liberté d’expression.
Trois années ont passé. Charlie Hebdo est toujours en kiosque, mais les ventes ont considérablement baissé. Son directeur, Riss, raconte dans le dernier numéro ce qu’il en coûte au journal, financièrement, d’assurer la protection de ses membres. "Cette liberté" écrit-il "est en train de devenir un produit de luxe". Voire un produit qui se raréfie si l’on en juge par les effets castrateurs de la brutalité du débat public de ces derniers mois.
"3 ans après Charlie… la liberté d’expression sans entraves ?"
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