

Une récente étude du Laboratoire sur les inégalités mondiales pointe la persistance des inégalités entre les pays membres de l’UE. Mais malgré les fractures, l’Europe semble avoir mieux résisté que d’autres régions aux différentes crises. Est-ce la preuve que son modèle social est efficace ?
Dany Lang (maître de conférences en économie à l'Université Paris 13, membre des Économistes atterrés), Agnès Bénassy-Quéré (Chef économiste de la direction générale du Trésor), Laurent Berger (Secrétaire général de la CFDT).
Emission enregistrée le 13 avril dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne dans le cadre du Forum de France Culture sur l'Europe.

Au début du mois, le Laboratoire sur les inégalités mondiales, un groupe de chercheurs notamment dirigé par Thomas Piketty, publiait une étude sur l’évolution des inégalités au sein de l’Union européenne au cours des 40 dernières années, plus précisément entre 1980 et 2017.
Il ressort de cette étude qu’en dépit des politiques d’intégration, les inégalités restent fortes entre les différents pays de l’Union, notamment entre l’Ouest et l’Est, que par ailleurs, ces inégalités augmentent à l’intérieur de chaque pays, les plus riches s’enrichissant beaucoup plus vites.
Mais l’étude fait aussi le constat qu’en comparaison avec d’autres zones géographiques, l’Europe a plutôt mieux résisté aux différentes crises, peut-être du fait de son modèle social, qui bien qu’imparfait, a pu servir d’amortisseur dans un certain nombre de cas.
« A qui profite l’Europe ? »
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