- Malika Groga-Bada Journaliste Jeune Afrique
- Gregor Mathias Professeur en relations internationales
- Michel Galy professeur de géopolitique, spécialiste de l'Afrique subsaharienne
S’il est des sujets qui font débat ces jours-ci en France, en voilà un, en revanche, qui semble faire consensus : l’opération Serval. Depuis le 11 janvier dernier, la France est engagée dans une guerre contre le terrorisme au Mali : hormis quelques réserves exprimées ici et là, l’intervention a –jusque là- bénéficié d’un large soutien politique.
Soutien que les députés vont consolider ce soir. L’Assemblée nationale débat en ce moment de la prolongation de l’opération militaire française. Le débat sera suivi d’un vote, comme le prévoit la Constitution lorsque la France s’engage sur un terrain étranger au-delà de 4 mois. Pas de surprise à attendre : Serval va être prolongée.

Pourtant, l’opération est un succès. Les groupes jihadistes ont été chassés des principales villes du nord du Mali. La coalition franco-tchadienne leur a infligé des pertes humaines importantes : environ 400 combattants tués. Il est bien sûr trop tôt pour parler d’un retour à la normale (si jamais cela veut dire quelque chose dans cette partie du Sahel soumise à l’instabilité), mais la guerre n’a plus l’intensité de début janvier.
La preuve : près de 500 soldats français, sur un peu plus de 4000, ont quitté le pays depuis la mi-avril. Ils ne seront plus qu’un millier d’ici la fin de l’année, en soutien à la mission des Casques bleus censée démarrer le 1er juillet. Retrait progressif donc, mais pas définitif.
« A quoi sert encore la France au Mali ? » C’est notre sujet du jour.
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