Bataille de Kobané : comment éviter l'excès de mise en scène ?

France Culture
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Avec
  • Benjamin Berut Docteur en sciences politiques, responsable éditorial du site ministériel éduscol (Education Nationale)
  • Xavier Muntz Documentariste, journaliste indépendant
  • Agnès Rotivel Grand reporter au journal La Croix
  • Delphine Minoui journaliste, grand reporter

Dernières nouvelles de Kobané. Elles datent de ce début d’après-midi. Selon l’Agence France Presse, qui cite elle-même l’Observatoire syrien des droits de l’Homme basé en Grande-Bretagne, « l’État islamique a réussi à avancer au nord et dans le centre-ville, après un cycle de violents combats qui ont éclaté hier et se sont poursuivis jusqu’à jeudi matin ».

Agnès Rotivel, Benjamin Berut et Xavier Muntz
Agnès Rotivel, Benjamin Berut et Xavier Muntz
© Radio France

Kobané n’est donc pas encore tombée. Kobané se bat. Dans cette guerre interminable qui détruit la Syrie depuis plus de trois ans, cette petite ville kurde du nord du pays est devenue l’incarnation de la résistance, non plus à Bachar el-Assad, mais aux djihadistes de Daech. Une incarnation qui s’observe à l’œil nu, depuis un promontoire voisin, en Turquie, à quelques enjambées de la zone de combat. Un véritable théâtre des opérations, statique –ce qui facilite l’observation– mais barricadé –ce qui rend possible toutes les spéculations.

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Dans ces conditions, comment mener un travail de journaliste dans un contexte qui fait de cette bataille de Kobané un moment crucial de l’équilibre de la région, l’équivalent d’un « Stalingrad moyen-oriental » pour reprendre les termes du député Noël Mamère, un ancien journaliste ?

« Bataille de Kobané : comment éviter l’excès de mise en scène ? »

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