Emmanuel Macron a été hué lors de sa visite au Puy-en-Velay hier et semble faire l’objet d’un rejet dans l’opinion publique. Sa vision verticale du pouvoir est notamment critiquée. Dès lors comment envisager une sortie de crise ? Peut-il répondre à la colère du peuple ?
- Jean-Dominique Merchet Journaliste à L'Opinion, spécialiste des questions militaires et stratégiques et auteur du blog "Secret Défense"
- Marc Endeweld Journaliste indépendant
- Anne Fulda Grand reporter au Figaro
Cette émission s'inscrit dans le dossier " Colère jaune" qui regroupe les différents débats du Grain à moudre sur le mouvement des "gilets jaunes".
On le disait mou. Une mollesse quasi congénitale, avec pour corollaire un penchant pour l’indécision. Il aura fallu les attentats de 2015 pour qu’on concède enfin à François Hollande qu’il occupait pleinement désormais la fonction de chef de l’Etat.
Avec Emmanuel Macron, c’est comme si le phénomène inverse était à l’œuvre. Sa première crise importante, celle des "gilets jaunes", bouleverse la geste macronienne. L’homme de la rupture, qui promettait de maintenir le cap des réformes coûte que coûte, à travers un exercice du pouvoir tout en verticalité, semble aujourd’hui submergé par les événements.
Emmanuel Macron a été conspué hier au Puy-en-Velay. C’est son nom qui est taggé par les manifestants, pour l’appeler à démissionner. Lui qui avait fait de la restauration de l’autorité du Président de la République un des caps de son mandat se voit mis en échec sur ce sujet. Un tel retournement est spectaculaire. Il va sans doute conditionner la suite du quinquennat. Comment gouverner, comment réformer désormais ?
"Emmanuel Macron est-il l’homme de la situation ?"
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