Conflit israélo-palestinien : la France a-t-elle choisi son camp ?

France Culture
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« Mesdames, Messieurs,

Les signataires invitent la France à reconnaître l’Etat de Palestine, aux côtés de l’Etat d’Israël…

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La France, depuis la présidence de François Mitterrand, tient un langage franc et sincère à ses amis israéliens comme palestiniens…

Fidèles à cette position historique et équilibrée, les signataires manifestent, par la présente résolution, leur attachement à une reprise sans délai des négociations devant aboutir à un règlement définitif du conflit israélo-palestinien . »

Nicholas Dungan et Yves Aubin de la Messuzière
Nicholas Dungan et Yves Aubin de la Messuzière
© Radio France

Voici quelques extraits de la résolution qui sera débattue demain à l’Assemblée nationale, avant d’être soumise au vote des députés mardi prochain. Une résolution proposée par les élus socialistes, non contraignante pour le gouvernement, mais à haute valeur symbolique. L’objectif affiché est le suivant : faire pression sur le gouvernement israélien pour qu’il cesse sa politique d’implantations dans les territoires palestiniens, politique qui rend de plus en plus compliquée l’existence, à terme, de deux États viables.

La France n’est pas la seule à s’être engagée dans cette voie : d’autres parlements en Europe viennent d’en faire autant. On peut donc parler de politique cohérente à l’égard de ses proches voisins. Mais l’est-elle encore du point de vue de sa propre histoire ? La diplomatie française à l’égard des Israéliens et des Palestiniens s’est toujours présentée, depuis De Gaulle, comme un modèle d’équilibre. Est-ce encore le cas ?

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