Diplomatie : comment rompre avec ses alliés ?

1966, Charles De Gaulle présente à la presse la sortie du commandement intégré de l’OTAN.
1966, Charles De Gaulle présente à la presse la sortie du commandement intégré de l’OTAN. ©AFP - AFP
1966, Charles De Gaulle présente à la presse la sortie du commandement intégré de l’OTAN. ©AFP - AFP
1966, Charles De Gaulle présente à la presse la sortie du commandement intégré de l’OTAN. ©AFP - AFP
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Jusqu'où peut-on mener une politique de rupture diplomatique ? Change-t-on d'alliance comme de chemise ?

Avec
  • Guillaume Devin professeur des universités en sciences politiques à Sciences Po Paris, chercheur au CERI
  • Pierre Grosser historien, spécialiste des relations internationales, membre du Centre d’histoire de Sciences Po.
  • Michel Duclos Conseiller spécial à l’Institut Montaigne, ancien ambassadeur

On allait voir ce qu’on allait voir.
En arrivant à la Maison Blanche, Donald Trump promettait un grand chambardement en matière de relations internationales : prise de distance avec l’OTAN, rapprochement avec la Russie, moulinets du bras en direction de la Chine, mur avec le Mexique.

Cent jours ont passé, c’est peu, mais suffisant pour constater que le nouveau président américain tient un discours bien différent désormais. L’OTAN n’est pas si obsolète, la Chine n’est pas si hostile, Poutine n’est pas si fréquentable…
Comme si Trump avait dû revenir à un certain ordre diplomatique.

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C’est qu’on ne change pas d’alliance si facilement. Les ruptures radicales sont rares. Peut-être moins d’ailleurs du fait de leur solidité que de leur souplesse. Dans un monde devenu multipolaire, où les relations commerciales sont au moins aussi importantes que les militaires, les recompositions échappent aux logiques anciennes.

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