Jusqu'où peut-on mener une politique de rupture diplomatique ? Change-t-on d'alliance comme de chemise ?
- Guillaume Devin professeur des universités en sciences politiques à Sciences Po Paris, chercheur au CERI
- Pierre Grosser historien, spécialiste des relations internationales, membre du Centre d’histoire de Sciences Po.
- Michel Duclos Conseiller spécial à l’Institut Montaigne, ancien ambassadeur
On allait voir ce qu’on allait voir.
En arrivant à la Maison Blanche, Donald Trump promettait un grand chambardement en matière de relations internationales : prise de distance avec l’OTAN, rapprochement avec la Russie, moulinets du bras en direction de la Chine, mur avec le Mexique.
Cent jours ont passé, c’est peu, mais suffisant pour constater que le nouveau président américain tient un discours bien différent désormais. L’OTAN n’est pas si obsolète, la Chine n’est pas si hostile, Poutine n’est pas si fréquentable…
Comme si Trump avait dû revenir à un certain ordre diplomatique.
C’est qu’on ne change pas d’alliance si facilement. Les ruptures radicales sont rares. Peut-être moins d’ailleurs du fait de leur solidité que de leur souplesse. Dans un monde devenu multipolaire, où les relations commerciales sont au moins aussi importantes que les militaires, les recompositions échappent aux logiques anciennes.
"Diplomatie : comment rompre avec ses alliés ?"
Liens
- Pierre Avril, Vis-à-vis de la Russie, tout oppose Emmanuel Macron et Marine Le Pen (Le Figaro - 2017)
- Joris Bolomey, Les dépenses militaires continuent d’augmenter dans le monde (Libération - 2017)
- Renaud Girard, En diplomatie, le réalisme n'est pas le cynisme ! (FigaroVox - 2017)
- Clément Therme, Russie et Iran, une entente renforcée à l’épreuve de la Syrie et de Trump (The Conversation - 2017)
- Tribune de Pierre Grosser, Après les réactions épidermiques, penser Trump et le monde (Libération - 2016)
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