"Voilà, c'est fini. On a tant ressassé les mêmes théories. On a tellement tiré chacun de notre côté, que voilà c'est fini…"
- Gérald Bronner Professeur de sociologie à l’Université Paris Diderot - Paris VII
- Thomas Gomart Historien des relations internationales, directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI).
- Magali Lafourcade Magistrate, secrétaire générale de la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme
- Gloria Origgi Philosophe, chercheuse au CNRS, Institut Jean Nicod
Petit conseil aux étudiants en école de journalisme, qui peinent à conclure leur article : si vous ne trouvez pas la phrase de conclusion, c’est que vous l’avez déjà écrite. En rajouter serait superflu. Et bien essayons d’appliquer cette technique à la dernière émission du Grain à moudre, avec une discussion presque comme les autres, bien qu’en forme de bilan global pour parler d’un monde sens dessus-dessous.
Un algorithme bien paramétré repérerait sans doute le mot ‘’crise’’ comme un des plus utilisés à cette heure-ci au cours des dernières années. Il est vrai qu’il s’applique à de nombreux domaines : la démocratie est en crise, le multilatéralisme est en crise, la planète et son écosystème sont en crise. Même la vérité est en crise : plus rien n’est vrai puisque tout peut l’être.
Face à cet affolement du monde, assujetti aux passions sociales, face à ces déchéances de rationalité qui conduisent à tout relativiser, y compris l’universalité des droits de l’Homme, faut-il baisser les bras ? Ou se retrousser les manches ?
"Est-ce que ce monde est sérieux ?"
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