Est-il si difficile de parler des bonnes nouvelles ?

Mardi 31 décembre 2013

Avec

Charlotte Cabaton journaliste à Atlantico
Guillaume Goubert directeur du journal La Croix
Mariette Darrigrand Sémiologue
Pierre Siankowski

Les Médias ont une bible évolutive, un agenda des actualités annoncées que l’on appelle « Les Prévisions » et auquel tous portent une attention redoublée, un intérêt particulier, en période de maigre actualité.

Un jour particulièrement intéressant à observer dans l’année, c’est justement le 1er janvier. Jour férié, jour où le pays tourne à priori au ralenti, le 1er est en réalité le jour des « entrées en vigueur » et en ce sens, il donne un peu le ton de l’année balbutiante.

A bien y regarder, en France, 2014 va commencer à la hausse : hausse de la TVA générale et hausse du taux intermédiaire de la TVA pour quantité d’activités : transports de voyageurs, restauration, médicaments, tri des déchets, centre équestre… Il y a aussi la hausse aussi du prix du timbre, la hausse des tarifs réglementés du gaz, la taxe de contribution au service public de l’électricité, l'entrée en vigueur d’une taxe sur les boissons énergisantes... La liste est longue. De bonnes nouvelles pour les caisses de l’Etat, de mauvaises nouvelles pour les professionnels ou les consommateurs.

Dans ce flot continu d’informations, difficile de distinguer au premier coup d’œil les nouvelles qui auront un impact positif sur notre quotidien et votre moral. Néanmoins a-t-on raison d’accuser les médias d’être des colporteurs de mauvaises nouvelles ? La presse, la télé, la radio en rajoutent-elles à la noirceur et au pessimisme ambiant ? Ou délivrent-elles simplement une information réaliste ? Les médias sont-ils moroses ou lucides ?