Les chiffres du chômage seront connus jeudi. Même si la baisse de septembre est confirmée, il restera à un niveau très élevé. Les politiques de l’emploi doivent-elles tout essayer pour le réduire durablement ?
- Chantal Gauthier présidente du Mouvement National des Chômeurs et Précaires
- Hélène Crouzillat réalisatrice
- Pierre-Noël Giraud professeur d’économie à l’école des Mines Paris-Tech et à l’université Paris-Dauphine, auteur de « Principes d’économie » ed. La découverte et de « L’homme inutile » ed. Odile Jacob.
- Claire Hédon Défenseure des droits
On appelle ça une embellie.
En septembre, le nombre de demandeurs d’emplois de catégorie A (c'est-à-dire n’ayant exercé aucune activité) a baissé en France. De 0.7% sur un mois, ce qui n’était plus arrivé depuis 8 ans.
Tendance durable ? Les chiffres d’octobre seront communiqués ce jeudi par l’INSEE.
Si la lutte contre le chômage a été momentanément éclipsée par celle contre le terrorisme, elle demeure -et le principal objectif des politiques publiques, -et la principale préoccupation de nos concitoyens.
Et pour cause : toutes catégories confondues, le nombre de chômeurs en France métropolitaine s’élève à plus de 5,4 millions de personnes.
Il y a plus de 20 ans, François Mitterrand considérait que dans ce domaine, on avait tout essayé.
Aveu d’échec que conteste aujourd’hui (après d’autres) l’association ATD Quart Monde, à travers le projet « Territoires zéro chômeur de longue durée ».
L’idée –schématiquement- est la suivante : le chômage coûte cher à la société, autant utiliser cet argent pour créer des emplois qui correspondent aux compétences de ceux qui n’ont plus de travail.
Le projet en est pour l’instant au stade expérimental. A-t-il vocation à être généralisé ?
« *Faut-il donner du travail à tout prix ? * »
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