Il y a quelques semaines de cela, nous nous étions posé la question suivante : « Qu’est-ce qui nous excite encore ? » A l’époque, la chronique littéraire et sociétale ne vibrait que pour un seul phénomène éditorial : les millions d’exemplaire de Fifty shades of grey, vendus par paquet de 12, comme on achète des mouchoirs en hiver et de la crème solaire en été.
Ce soir, nous remettons le couvert, cette fois en pleine ‘’affaire’’ Marcela Iacub. Le récit de son aventure avec Dominique Strauss-Kahn, (ces « Cinquante nuances de groin » pour reprendre l’excellent titre des Inrocks), ce récit n’est accessible que depuis peu dans les librairies : il n’a donc pas été beaucoup lu pour l’instant.

Mais il nous interpelle tous quant aux limites qu’il peut y avoir à raconter une expérience intime. Limite que l’auteure elle-même a eu du mal à surmonter puisqu’elle assure que les scènes de sexe ont été réinventées. Et peut-être que, justement, le sexe a besoin d’être réinventé. Dans le discours, comme dans la pratique. Son omniprésence aujourd’hui n’est guère contestable. Certains y verront un acquis fondamental de la révolution sexuelle. Une forme de désacralisation, voire de « laïcisation » pour reprendre les termes d’un de nos invités. Mais cette omniprésence peut aussi être source d’exaspération, ce qui n’est pas si grave, et de frustrations, ce qui l’est davantage.
« Faut-il remettre la libido à sa place ? » C'est notre sujet du jour.
Et le contrepoint de Julie Gacon:

Parce que la sexualité du cochon a soudain l'air de passionner les medias... Rencontre au Salon de l'agriculture avec un éleveur de porcs dans le haut Finistère, Hubert Simon.
Contrepoint Salon de l'Agriculture
1 min

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