Faut-il renvoyer le monde animal à l'état sauvage ?

Faut-il renvoyer le monde animal à l'état sauvage ?
Faut-il renvoyer le monde animal à l'état sauvage ?  ©Getty - VCG / Contributeur
Faut-il renvoyer le monde animal à l'état sauvage ? ©Getty - VCG / Contributeur
Faut-il renvoyer le monde animal à l'état sauvage ? ©Getty - VCG / Contributeur
Publicité

Le spécisme fait de plus en plus débat dans la société. S’il semble nécessaire d’améliorer les conditions d’existence d’un certain nombre d’animaux, faut-il pour autant « libérer » les animaux ? Faut-il accorder les mêmes droits fondamentaux aux hommes et aux animaux ?

Avec

"800 chats ! 400 chiens ! Des rongeurs à foison ! Des poissons par millier ! Des reptiles à profusion !" Voilà ce que promettait le salon Animal expo, qui s’est déroulé il y a une dizaine de jours à Paris. L’équivalent, pour les animaux de compagnie, de ce qu’est le salon de l’Agriculture pour les animaux d’élevage.

A priori, la comparaison s’arrête là. Les animaux d’élevage ont vocation à être exploités, et mangés le cas échéant ;  les animaux de compagnie sont là pour nous faire du bien, des antidépresseurs sur pattes en quelque sorte !

Publicité

Ils ont néanmoins une histoire commune : ils ont été domestiqués. Autrement dit, si l’on se réfère à la définition proposée par le dictionnaire Larousse, ils ont été transformés, passant "d’une espèce sauvage en espèce soumise à une exploitation par l’homme, en vue de lui fournir des produits ou des services".

C’est cette exploitation que remet en cause aujourd’hui le mouvement antispéciste. Il considère que la question de la liberté animale doit se poser en tant que droit fondamental, comme elle se pose à l’homme.

"Faut-il renvoyer le monde le monde animal à l’état sauvage ?"

Liens : 

« Des droits fondamentaux devraient être accordés à certains animaux » : interview de Valéry Giroux par Pascaline Minet pour Le Temps.

Casques bleus pour animaux, zoophilie, « amputomanie »... Quand la philo déraille : interview de Jean-François Braunstein par Thomas Mahler pour Le Point.

« On protège les animaux pour se protéger soi-même des violences » : interview de Damien Baldin par Catherine Vincent pour Le Monde.

Soyons précis sur la définition de spécisme : tribune de Dominic Hofbauer pour Le Huffington Post.

Du Grain à moudre
39 min
Du Grain à moudre
40 min

L'équipe