L’école manque-t-elle de pragmatisme ?

L'école manque-t-elle de pragmatisme ? ©AFP - MYCHELE DANIAU

Résumé

Rythmes scolaires, polémiques autour de la lecture et des programmes, réforme du brevet… La rentrée a été agitée par de nombreux bouleversements. Nous revenons sur tous ces débats autour de l’école, dans une émission spéciale en partenariat avec le journal La Croix.

avec :

Isabelle Dignocourt (professeure de lettres classiques au collège), Guillaume Goubert (directeur du journal La Croix), Michel Lussault (Professeur à l’ENS de Lyon, géographe, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon.).

‘’Les enseignants ne doivent pas être les seuls mis en cause quand c’est le système qui est défaillant’’. A qui doit-on cette phrase ? A l’UNESCO, qui vient tout juste de publier son rapport mondial de suivi sur l’éducation. Pour l’organisation onusienne, ‘pointer du doigt les enseignants pour leurs faibles résultats et pour leur absentéisme est à la fois injuste et contre-productif’.

Si cette mise en garde s’adresse à l’ensemble de la communauté internationale, on imagine aisément les syndicats d’enseignants français se l’approprier. Les profs sont des cibles d’autant plus commodes que tout le monde a un avis sur leur façon d’enseigner.

Le cadre dans lequel ils exercent est pourtant largement contraint. Il y a des programmes à respecter, des rythmes à suivre, des méthodes à appliquer. Le problème, c’est qu’il suffit qu’un ministre de l’éducation soit remplacé par un autre pour les règles changent : la dernière alternance, de Najat Vallaud-Belkacem à Jean-Michel Blanquer, en a fourni une excellente illustration.

Ces changements, fréquents, semblent relever d’une approche de l’école à la fois très idéologisée et très verticale.

‘’L’école manque-t-elle de pragmatisme ?’’