Grande-Synthe dans le département du Nord. 2500 migrants y vivent depuis plusieurs semaines dans un campement insalubre. Le maire de la ville et Médecins sans frontières souhaitent les faire déménager dans un camp plus pérenne. Les autorités hésitent.
- Pascal Brice Président de la Fédération des Acteurs de la Solidarité
- Céline Schmitt porte-parole du HCR en France
- André Jincq logisticien de Médecins Sans Frontières, responsable du Programmes Migrants
A moins d’un nouveau report, on saura lundi si l’Etat autorise le déménagement du campement de réfugiés de Grande-Synthe, commune du Nord de 20 000 habitants, à une quarantaine de kilomètres à l’est de Calais.
Le campement en question y ‘’accueille’’ quelques 2500 personnes, des migrants, dans des conditions particulièrement insalubres. Une situation intenable pour le maire de la ville.
Avec le concours de Médecins Sans Frontières, il souhaite ouvrir un nouveau campement sur un autre site de la commune, pour pouvoir accueillir cette population (déjà grandement fragilisée) dans de meilleures conditions, proches de celles des camps de réfugiés gérés par le HCR.
Mais une telle initiative pose problème. Symboliquement, elle inscrirait la France dans une logique de zone de crise humanitaire. Ouvrir une telle structure pourrait aussi avoir pour effet de fixer durablement des populations qui ont, au contraire, vocation à être ‘’relocalisées’’, en France ou au Royaume-Uni.
« L’Etat doit-il accepter la création d’un camp de réfugiés à Grande-Synthe ? »
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[Ajout suite à l'actualité] Article du 7 mars 2016
Ouverture à Grande-Synthe du premier camp humanitaire de France (
Le Monde)
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