

Emission en partenariat avec le journal La Croix, co-animée avec Guillaume Goubert. Emmanuel Macron et Marine Le Pen défendent des visions antagonistes de la famille. Mais jusqu'où l'Etat est-il légitime à intervenir dans ce domaine ?
Tugdual Derville (Délégué général d'Alliance Vita), Hélène Périvier (Economiste à l’OFCE Sciences Po, directrice du programme PRESAGE Programme de Recherche et d’Enseignement des Savoirs sur le Genre).
Tout les oppose, y compris leur vision de la famille. Plutôt conservatrice chez Marine Le Pen, plutôt libérale du côté d’Emmanuel Macron. Elle abrogera le Mariage pour tous si elle est élue. Il étendra la PMA à l’ensemble des femmes s’il arrive au pouvoir.
La politique familiale reste un déterminant important des clivages politiques. Et restera comme un des marqueurs forts du quinquennat qui s’achève. Dans ses avancées comme dans ses échecs. La loi Taubira ne doit pas faire oublier à la majorité qu’elle fut incapable de faire passer, début 2014, sa loi sur la famille. Le projet fut reporté sine die : il n’est jamais réapparu.
Dans le cadre de notre partenariat mensuel avec le journal La Croix, consacré depuis le mois de septembre aux grands débats électoraux de la présidentielle, la famille s’imposait comme un thème incontournable. En posant la question du rôle de l’Etat dans ses évolutions : accompagner, protéger, remodeler… ?
"L’Etat doit-il défendre "une certaine idée de la famille" ?"
Liens
- Florian Bardou, Macron et Le Pen, deux visions de la famille à l'opposé (Libération - 2017)
- Marie Théobald, L'OFCE réclame un congé paternité obligatoire et plus long (Le Figaro - 2017)
- Gaëlle Dupont, Famille, filiation, parentalité : ce rapport que l’exécutif a préféré cacher (Le Monde - 2014)
- Stéphane Kovacs, «Biologique» ou «sociale» : deux conceptions irréconciliables de la famille (Le Figaro - 2014)

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