La zone euro a-t-elle les reins assez solides pour se priver d'un de ses membres ?

France Culture
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Avec
  • Guillaume Duval Éditorialiste à "Alternatives économiques" et conseiller au Conseil économique, social et environnemental (CESE)
  • Agnès Bénassy-Quéré Chef économiste de la direction générale du Trésor
  • Cédric Durand Économiste, Maître de Conférences à l’université Paris 13.

Une émission en partenariat avec le magazine * Alternatives économiques*

Alternatives économiques
Alternatives économiques
© Radio France

Comme un air de déjà vu. Le 17 juin 2012, en même temps que les électeurs français, les Grecs étaient appelés à élire leurs députés. Quelques jours plus tôt, les dirigeants du G8 avaient prévenu : oui au maintien de la Grèce au sein de la zone euro, mais à condition que celle-ci respecte ses engagements. A peu de choses près, c’est le discours qui domine aujourd’hui, alors que les Grecs se préparent à retourner aux urnes, le 25 janvier prochain.

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Les sondages font du parti de gauche Syriza le favori du scrutin. Son leader, Alexis Tsipras, entend remettre en cause, non pas l’appartenance de son pays à la zone euro, mais la politique de rigueur que lui imposent ses créanciers en échange de prêts.

Pour le gouvernement allemand, il s’agirait là d’un casus belli, susceptible de provoquer la sortie de la Grèce de la zone euro. A vrai dire, personne ne croit vraiment à cette menace. Pour autant, ce qui est improbable n’est pas impossible.

D’autant que la crainte d’une contagion est moindre désormais : la zone euro s’affiche en bien meilleure santé qu’elle ne l’était en 2012. Les pays les plus fragiles, encore lourdement endettés, se redressent. L’Europe s’est dotée d’une Union bancaire, d’un mécanisme européen de stabilité.

DGAM 13.01.15
DGAM 13.01.15
© Radio France - JCF

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