Le bac pro tiendra-t-il un jour ses promesses ?

Comment revaloriser la filière professionnelle pour qu’elle ne soit plus perçue comme une voie de garage ?
Comment revaloriser la filière professionnelle pour qu’elle ne soit plus perçue comme une voie de garage ? ©Maxppp - Darek Szuster
Comment revaloriser la filière professionnelle pour qu’elle ne soit plus perçue comme une voie de garage ? ©Maxppp - Darek Szuster

Le bac pro tiendra-t-il un jour ses promesses ?

Jeudi 5 octobre 2017
Comment revaloriser la filière professionnelle pour qu’elle ne soit plus perçue comme une voie de garage ? ©Maxppp - Darek Szuster
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Orientation sur un non-choix, élèves en difficulté, insertion professionnelle difficile : la filière professionnelle souffre aujourd’hui d’une mauvaise image. Comment valoriser et améliorer l’enseignement professionnel pour qu’il ne soit plus perçu comme une « voie de garage » ?

Avec
  • Nathalie Mons Présidente du Conseil national de l'évaluation du système scolaire (Cnesco), professeure de sociologie à l'université de Cergy-Pontoise et au CNAM (chaire Évaluation des politiques publiques d’éducation)
  • Sigrid Gerardin co-secrétaire générale du SNUEP-FSU (Syndicat National Unitaire de l'Enseignement Professionnel)
  • Liliana Moyano Présidente de la Fédération des parents d'élèves (FCPE)

Une nouvelle formule du bac en 2021 : c’est la promesse faite hier par Jean-Michel Blanquer. La concertation va bientôt débuter. Objectif affiché par le ministre de l’Education nationale : ‘’faire en sorte que la répartition des bacheliers après le baccalauréat soit réussie pour que tout le monde aille vers la réussite’’.

La formule peut sembler un peu creuse. Elle ne l’est pas, tant cette question de l’après bac se pose de manière aiguë pour les élèves issus de la filière professionnelle. Ceux qui souhaitent poursuivre des études dans le supérieur se trouvent souvent confrontés à une impasse : peu de places en BTS, la filière qui leur est pourtant destinée. Du coup, ils se tournent vers la fac : mais seuls 3% d’entre eux finissent par obtenir une licence.

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Le bac pro est pourtant porteur de belles promesses lorsqu’il est créé, en 1985. Il s’agit de hausser le niveau de formation des Français : pari réussi, un bachelier sur trois est aujourd’hui issu de cette filière. Mais le second objectif, d’insertion professionnelle, n’est guère au rendez-vous. Travail sous-qualifié par rapport au diplôme, spécialités déconnectées des besoins du monde du travail, et toujours cette image d’une voie de garage par rapport aux bacs généraux et techniques…

‘’Le bac pro tiendra-t-il un jour ses promesses ?’’

Articles

Liens

  • Le Cnesco a publié le 8 juin 2016 ses préconisations pour « réinventer l’enseignement professionnel » : le dossier de synthèse peut être consulté ici.
  • Le Snuep Fsu critique les préconisations du Cnesco : explications de Sigrid Gerardin ici.

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