Black blocs, lors de la manifestation du 1er mai 2018.

Le CLUB : L’époque est-elle vraiment plus radicale ?

Black blocs, lors de la manifestation du 1er mai 2018. ©AFP - ALAIN JOCARD

Résumé

Des Black-blocs aux Identitaires, des Zadistes aux Indigènes de la République, de nouvelles radicalités politiques se font entendre dans des registres très différents. S’agit-il réellement d’un phénomène nouveau ? Est-ce le signe d’une crise de notre modèle politique ?

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Brice Couturier (Journaliste, producteur jusqu'en juin 2021 de la chronique "Le Tour du monde des idées" sur France Culture), Sylvain Courage (Rédacteur en chef à L'Obs.), Sylvain Bourmeau (Journaliste, professeur associé à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et directeur du journal AOC et producteur de l'émission "La Suite dans les idées" sur France Culture).

Et puisque nous sommes ce soir en partenariat avec le magazine L’Obs, empruntons-lui son introduction au dossier de la semaine, consacré aux nouvelles radicalités : "Défense de la ZAD, blocage des universités, violences Black Blocs, expédition anti-migrants…Une génération radicale rêve de détruire le ‘système’. Une vraie menace pour l’Elysée."

Le fait est que l’actualité de ces dernières semaines a été riche en matière d’expression de la radicalité, par des groupes qui, dans la plupart des cas, sont à la marge du jeu politique. La quasi-simultanéité de leur visibilité médiatique conduit donc à penser qu’il y a bien aujourd’hui de nouvelles radicalités, et qu’elles sont de plus en plus importantes, au point d’inquiéter le pouvoir.

Mais on peut aussi avancer l’hypothèse que cette visibilité est peut-être liée à une invisibilité : celle d’une opposition, décimée après la présidentielle, et qui peine toujours à occuper l’espace face au pouvoir en place. Lequel pouvoir peut aussi trouver un intérêt à amplifier un risque pour mieux se maintenir.

"L’époque est-elle vraiment plus radicale ?"

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