Coup de semonce pour La République en Marche dimanche dernier : deux défaites aux élections législatives partielles face à LR à Belfort et dans le Val d’Oise. Laurent Wauquiez a-t-il réussi son pari de s’affirmer comme le principal opposant à Emmanuel Macron ?
- Louis Hausalter Journaliste à Marianne
- Sylvain Bourmeau Journaliste, professeur associé à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directeur du journal AOC et producteur de l'émission "La Suite dans les idées" sur France Culture
- Judith Waintraub Journaliste politique au Figaro
L’état de grâce n’est pas fait pour durer. S’agissant de la République en marche, on retiendra peut-être la date du 4 février 2018 comme point de bascule. Ce dimanche-là, les deux candidats du parti présidentiel ont été battus lors de législatives partielles. Echec dans le Territoire de Belfort, échec dans le Val d’Oise. Premier gros avertissement.
Et première lueur d’espoir depuis fort longtemps pour la droite. Qui le même jour fait coup double. Les Républicains l’emportent dans les deux circonscriptions, en améliorant au passage leurs scores aux législatives de juin 2017. Laurent Wauquiez en est persuadé : c’est la preuve que sa stratégie est la bonne. Il est le premier opposant à Emmanuel Macron.
L’est-il vraiment ? A-t-il détrôné celui qui occupait le poste depuis le début du quinquennat : Jean-Luc Mélenchon, en effet plus discret depuis quelque temps ? En tout cas, il n’est pas le seul à s’opposer. Une petite musique est en train de se faire entendre autour du pouvoir d’achat, de la fonction publique, de la politique répressive du gouvernement à l’égard des migrants…
"L’opposition est-elle de retour ?"
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