

Après le rejet par les députés britanniques de l’accord sur le Brexit, l’incertitude règne sur les modalités voire le principe-même de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Cet épisode montre-t-il les limites du vote populaire ? Comment renouveler l’exercice de la démocratie ?
- Géraldine Muhlmann Journaliste et productrice de l'émission "Avec philosophie" sur France Culture
- Jean-Luc Sauron professeur à l’Université Paris-Dauphine, spécialiste des affaires européennes
- Coralie Delaume Essayiste, collabore à Marianne
La question était pourtant simple : "Le Royaume-Uni doit-il rester un membre de l’Union européenne ou quitter l’Union européenne ?"
Rester ou quitter ?
La réponse fut claire : Quitter, Leave, à près de 52 %. Nous sommes en juin 2016. A partir de là, tout devient extrêmement compliqué.
Sortir, oui, mais comment ? A ce jour, pas de réponse. Le royaume est confronté à une situation pour l’instant inextricable : le plan proposé par Theresa May a été massivement rejeté par les parlementaires… ce qui ne les a pas empêchés de voter, quelques heures plus tard, la confiance à la cheffe du gouvernement.
Le référendum de 2016 visait à donner la parole au peuple souverain pour qu’il tranche une question déterminante pour l’avenir des Britanniques. Mais tout se passe aujourd’hui comme si cette consultation n’avait rien résolu.
Alors au moment où il est question, en France, de référendum, de RIC, pour répondre à la crise des "gilets jaunes", et plus largement de la démocratie représentative, il nous a semblé intéressant de voir quels enseignements pouvaient être tirés de cette longue séquence.
"Quelles leçons tirer de l’après Brexit pour la démocratie ?"
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