Le populisme est-il proche du peuple ?

Au début du millénaire, un institut américain publiait une liste de problèmes mathématiques non résolus, promettant à ceux qui seraient capables de les résoudre une récompense d’un million de dollars.
Il faudrait appliquer ce système de concours à la science politique, pour tenter d’en élucider une des notions les plus fuyantes. A savoir : qu’est-ce que le populisme ?

Non pas que personne n’ait trouvé le moyen de répondre cette question.
Bien au contraire : c’est la profusion de réponses qui rend sa définition insaisissable.
Et plus le populisme progresse, plus le mystère s’épaissit.

S’agit-il d’un style ? d’une idéologie ?
D’un instrument de conquête ou d’exercice du pouvoir ?
Est-il plutôt de droite ou plutôt de gauche ?
Fait-il courir un risque à la démocratie ? Ou bien la régénère-t-il ?
Questions qui continuent d’être débattues.

Il existe néanmoins un socle à partir duquel penser le populisme.
Et ce socle, c’est le peuple.
Le populiste revendique un lien direct avec celui-ci : il affirme comprendre mieux que les autres ce que veut le peuple, et être le mieux placé pour répondre à ses attentes.

Ses succès répétés dans les urnes lui donnent-ils raison ou tort ?

‘’Le populisme est-il proche du peuple ?’’

Liens

• Emission : "Y a-t-il un risque populiste à gauche ?" ( Du Grain à Moudre - janvier 2012)
• Emission : "Le populisme est-il inévitable ?" ( Les chemins de la philosophie - janvier 2017)
• Une analyse critique de l'approche de la science politique et relecture des travaux de Laclau ( Blog Mediapart - mars 2015)