Le sport, c’est bon quand ça fait mal ?

Au rugby, la violence croissante des chocs préoccupe de plus en plus les médecins
Au rugby, la violence croissante des chocs préoccupe de plus en plus les médecins ©AFP - GLYN KIRK / AFP
Au rugby, la violence croissante des chocs préoccupe de plus en plus les médecins ©AFP - GLYN KIRK / AFP
Au rugby, la violence croissante des chocs préoccupe de plus en plus les médecins ©AFP - GLYN KIRK / AFP
Publicité

Dans le sport professionnel comme amateur, l'injonction à dépasser ses limites fait florès. Mais le sport doit-il forcément faire mal pour être efficace ? A quel moment passe-t-on d'une activité bénéfique pour la santé à une pratique traumatisante pour le corps ?

Avec

C’était son dernier match en simple sur le circuit professionnel. Le tennisman français Paul-Henri Mathieu a mis un terme à sa carrière dimanche, au Masters 1000 de Paris-Bercy, après avoir atteint en 2008 le 12e rang mondial. Fin septembre, il évoquait son parcours dans le journal L’Equipe. Un parcours fait de victoires, mais aussi de nombreuses blessures. Et de douleurs physiques.Douleurs devenues presque des compagnes.
"J’en ai pris l’habitude et j’en ai eu besoin, confiait même Paul-Henri Mathieu au quotidien sportif. Et ça va me manquer après ma carrière. Tous les sportifs de haut niveau aiment se faire mal".
On serait tenté d’ajouter : tous les sportifs aiment se faire mal, y compris ceux du dimanche. Il suffit de regarder les visages grimaçants des adeptes de la course à pied (les fameux "runners") pour s’en convaincre.
Sans parler des salles de sport où il n’est plus question de se la couler douce : dépasser ses limites, aller au bout de l’effort, à base de séances toujours plus intensives : voilà la nouvelle mode. Qui peut tourner à l’obsession chez certains adeptes.
Le sport, c’est bon quand ça fait mal ?

Articles

Lien

Les numéros de la Revue Desports peuvent être consultés : ici.

Publicité

L'équipe