

Négociations en cours à Bruxelles. Les Britanniques veulent obtenir des dérogations. C’est l’heure du chacun pour soi dans l’Union. L’Europe a-t-elle encore un projet commun ?
- Piotr Moszynski Journaliste RFI
- Ana Navarro Pedro Correspondante à Paris de l'hebdomadaire portugais Visão
- Stefan De Vries journaliste correspondant à Paris pour Euronews et RTL (Pays-Bas)
- Quentin Dickinson Journaliste, directeur des Affaires européennes à Radio France correspondant à Bruxelles (Belgique)
La dramatisation étant un sport qui se pratique depuis plusieurs années à chaque Conseil européen (ou presque), on pourrait considérer que celui qui se tient depuis hier à Bruxelles n’en est qu’une nouvelle illustration. Un ‘’sommet de la dernière chance’’ comme il y en eut tant d’autres avant lui. Sauf que cette fois-ci, la menace parait bien plus sérieuse, parce qu’existentielle. Il ne s’agit plus –en tout cas plus seulement- d’aboutir à un compromis au forceps (sur la gestion des réfugiés, sur les demandes de dérogations britanniques), mais de sauver ce qui peut encore l’être du projet européen.
Jusqu’à récemment, les crises qu’a traversé l’Union –et elles furent nombreuses- n’avaient pas entamé le processus d’intégration. Au contraire, les pays membres y répondaient par plus d’Europe. Cette approche là a été mise de côté. Le particulier l’emporte désormais sur le collectif : une pratique portée à son paroxysme via la crise des migrants. Chacun applique ses propres règles plutôt que celles de la communauté. L’Europe à la carte semble s’être substituée au projet commun.
« Les conseils européens ont-ils encore une utilité ? »

Liens
- L’Union européenne dans le vertige du doute ( TV5 Monde)
- Europe-Angleterre : les histoires d'amour finissent mal ( Le Figaro)
- Brexit: «Nous devons nous comporter en filles et fils des pères fondateurs de l’Europe» ( Libération)
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