Les Israéliens ont-ils encore la main au Proche-Orient ?

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou évoque la politique étrangère israélienne à Chatham House, l'Institut Royal des Affaires Internationales de Londres (03/11/17)
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou évoque la politique étrangère israélienne à Chatham House, l'Institut Royal des Affaires Internationales de Londres (03/11/17) ©AFP - ADRIAN DENNIS
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou évoque la politique étrangère israélienne à Chatham House, l'Institut Royal des Affaires Internationales de Londres (03/11/17) ©AFP - ADRIAN DENNIS
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou évoque la politique étrangère israélienne à Chatham House, l'Institut Royal des Affaires Internationales de Londres (03/11/17) ©AFP - ADRIAN DENNIS
Publicité

Démission surprise du premier ministre libanais, démonstrations de force de l’Arabie Saoudite, montée en puissance de l’Iran et du Hezbollah, conflits en Syrie et au Yémen… Quel rôle géopolitique est amené à jouer l’Etat d’Israël dans ce Proche-Orient en pleine recomposition ?

Avec
  • Frédérique Schillo historienne, spécialiste d’Israël et des Relations internationales
  • Béligh Nabli Maître de conférences HDR en droit public et cofondateur de Chronik
  • Frédéric Encel Docteur HDR en géopolitique, professeur à l'ESG Management School et maître de conférences à Sciences-Po Paris

Saad Hariri est-il ou non retenu contre son gré en Arabie Saoudite ? Le premier ministre libanais, démissionnaire, a assuré dimanche, à la télévision, que ce n’était pas le cas. Mais il n’a visiblement pas convaincu. Pour le président libanais Michel Aoun, c’est clair : il est bien prisonnier des Saoudiens.

Il faut rappeler que c’est depuis Ryad que Saad Hariri a annoncé sa démission il y a 10 jours ; et qu’il a expliqué l’avoir fait pour dénoncer la ‘’mainmise’’ de l’Iran et du Hezbollah sur le Liban. Depuis, la région n’en finit plus de vibrer en écho à cette déflagration politique, considérée (sans doute à juste titre) comme la volonté de l’Arabie Saoudite d’en découdre, indirectement, avec son grand rival iranien.

Publicité

Dans cet épisode qui fait craindre pour la stabilité de la région (si tant est qu’on puisse parler de stabilité aujourd’hui), il y a un acteur qui, sans être absent, parait plus discret : Israël. Non pas que le pays se désintéresse du sujet : le gouvernement israélien parle même d’un casus belli à propos de l’avancée des Iraniens dans la région.

Mais sa position parait – pour l’instant – surtout attentiste, comparée – en tout cas – à l’activisme déployé par son allié (car c’en est devenu un) saoudien. 

’Les Israéliens ont-ils encore la main au Proche-Orient ?’’

Du Grain à moudre
39 min

Articles