Prenez un quinqua, à mi-chemin entre le demi-siècle et la soixantaine. Il ne vous viendrait plus à l’idée aujourd’hui de le traiter de vieux. Avec l’allongement de l’espérance de vie, la jeunesse devient un état quasi permanent.
Oui mais allez faire comprendre cela à un patron de radio ou de télévision. Pour lui, 55 ans, autrement dit la moyenne d’âge des auditeurs de la plupart des médias généralistes, de Radio France à Europe 1 en passant par France Télévisions ou TF1 : c’est trop vieux ! Il faut rajeunir l’audience. Ou au moins stopper son vieillissement.
Phénomène apparemment irréversible. Les jeunes (grosso modo les 15-30 ans) désertent de plus en plus les supports traditionnels pour se tourner vers d’autres sources d’information, sur internet et les réseaux sociaux. Comment les récupérer malgré tout ? L’enjeu est d’autant plus important aujourd’hui que le contexte politique impose, au moins aux médias de service public, de participer au sursaut civique, à l’élan républicain, consécutifs aux attaques terroristes de début janvier. Cela suppose de maitriser les codes et d’être à même de répondre aux attentes de ce public.
« Les médias savent-ils parler aux jeunes ? »

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