Les quartiers populaires ont-ils la solution à leurs problèmes ?

La ferme urbaine de Saint-Denis propose, outre la culture de légumes, des animations pédagogiques et des activités culturelles. Elle a ouvert le samedi 19 mai 2018
La ferme urbaine de Saint-Denis propose, outre la culture de légumes, des animations pédagogiques et des activités culturelles. Elle a ouvert le samedi 19 mai 2018 ©Maxppp - Bruno Levesque
La ferme urbaine de Saint-Denis propose, outre la culture de légumes, des animations pédagogiques et des activités culturelles. Elle a ouvert le samedi 19 mai 2018 ©Maxppp - Bruno Levesque
La ferme urbaine de Saint-Denis propose, outre la culture de légumes, des animations pédagogiques et des activités culturelles. Elle a ouvert le samedi 19 mai 2018 ©Maxppp - Bruno Levesque
Publicité

Emmanuel Macron souhaite changer de méthode de politique de la ville. Plutôt qu’un grand plan imposé par le haut, il a annoncé vouloir laisser émerger les propositions des acteurs de terrain et des habitants. Alors, rupture efficace ou manque d’ambition ? De quoi ont réellement besoin les quartiers?

Avec
  • Pierre-Alain Raphan député LREM (10e circonscription de l'Essonne)
  • Marion Carrel Sociologue, Professeure de sociologie au labo Lille-CeRIES
  • Catherine Arenou Maire divers-droite de Chanteloup-les-Vignes dans les Yvelines et co-présidente de la commission Politique de la Ville et cohésion sociale de l’Association des Maires de France

Était-il sincère, ou d’abord soucieux de ne pas perdre la face ? Jean-Louis Borloo semblait à contre-courant hier, au moment de commenter les annonces d’Emmanuel Macron sur les quartiers défavorisés. Quand une large partie de la classe politique se disait déçue par le contenu, lui s’est déclaré "très satisfait". "Tous les sujets du rapport" qu’il avait remis un mois plus tôt au premier ministre "ont été cochés" s’est réjoui l’ancien ministre de la Ville.

Ce qui est certain, c’est que l’intervention du chef de l’Etat sur ce sujet était très attendue. Non pas parce qu’il s’agissait de la première : Emmanuel Macron avait déjà eu l’occasion de s’exprimer à Tourcoing, mi-novembre, pour répondre aux élus signataires de l’appel de Grigny, mécontents de voir une baisse des crédits alloués à la politique de la ville. Mais parce que des actes, un plan était attendu, pour faire suite au rapport Borloo.

Publicité

Des annonces, il y en a eu quelques-unes, certaines déjà connues d’ailleurs comme la création d’une Agence nationale de cohésion des territoires, ou le dédoublement des classes de CP. Mais c’est surtout sur la méthode que s’est concentré le chef de l’Etat. Plus question de traiter les quartiers comme s’ils étaient à part. Plus question non plus de leur appliquer une politique venue d’en haut. Pour Emmanuel Macron, ce sont les habitants qui détiennent la clé de leur émancipation.

"Les quartiers populaires ont-ils la solution à leurs problèmes ?"

Liens :

Articles :

Sur le même thème :

Et suivez-nous aussi sur Twitter : @Grain_a_moudre

L'équipe