- Gilles de Robien Délégué du gouvernement français au Bureau International du Travail, ancien ministre centriste (2002-2007)
- Jean-Patrick Gille député PS, rapporteur de la loi relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale de mars 2014, médiateur dans le dossier des intermittents
- Bertrand Martinot Économiste, spécialiste de la question du chômage, des politiques de l’emploi et du dialogue social
Comme l’an dernier, comme il y a deux ans, et comme l’année prochaine, la lutte contre le chômage reste le sujet majeur de cette rentrée. Demain, patronat et syndicats se réunissent pour définir l’agenda social de l’année à venir. Mercredi, les responsables d’une cinquantaine de branches professionnelles seront reçus par le ministre du travail pour un bilan d’étape : combien d’emplois créés en échange des baisses de charges octroyées par le gouvernement ?
Sans prendre trop de risque, on peut miser sur une atmosphère électrique lors de ces différents rendez-vous, tant les dernières prises de parole ministérielles sur le sujet ont échauffé les esprits. Quelques heures avant sa nomination à Bercy, Emmanuel Macron confiait au magazine Le Point son intérêt pour les réformes engagées, il y a 10 ans, par Gerhard Schröder en Allemagne, et son souhait de « déroger aux règles du temps de travail ». Au même moment, François Rebsamen y allait de son couplet sur le nécessaire renforcement du contrôle des chômeurs.
Ajoutez à cela la réflexion sur le travail du dimanche (qui pourrait être traité par ordonnances) et sur la question des seuils sociaux, présentés comme des freins à l’embauche par les organisations patronales, et vous obtenez mixture qui ne fait pas à elle seule une politique de l’emploi, mais qui témoigne, au choix : soit de l’ouverture d’esprit de l’actuel gouvernement soit de sa navigation à vue, tout étant bon désormais pourvu qu’à l’arrivée, la courbe soit inversée.
« Lutte contre le chômage : la fin justifie-t-elle les moyens ? »
C’est notre sujet du jour.
**Le focus de Mélanie Chalandon : **
A Marseille, les membres de l'association CV Street organisent des campagnes d'affichage de CV sur les murs de la ville. Convaincus que l'art et la solidarité sont aussi des pistes à explorer pour aider les gens à trouver du travail. Le récit du président Cyril Slucki :
Cyril Silucki
1 min
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