Présidentielle : les syndicats ont-ils tout à perdre ?

Il faut remonter au 1er mai 2009 pour voir l'ensemble des centrales syndicales manifester conjointement
Il faut remonter au 1er mai 2009 pour voir l'ensemble des centrales syndicales manifester conjointement ©AFP - JEAN-PIERRE CLATOT
Il faut remonter au 1er mai 2009 pour voir l'ensemble des centrales syndicales manifester conjointement ©AFP - JEAN-PIERRE CLATOT
Il faut remonter au 1er mai 2009 pour voir l'ensemble des centrales syndicales manifester conjointement ©AFP - JEAN-PIERRE CLATOT
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Les syndicats ont défilé séparément le 1er mai. Devront-ils faire front commun après le second tour de l'élection présidentielle ?

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Il y a Whirlpool à Amiens, devenu le conflit social emblématique de cette présidentielle.
Et il y a tous les autres, moins médiatiques et pour cause : le JDD expliquait avant-hier qu’à Bercy, les dossiers économiques sensibles font l’objet ces temps-ci d’une attention toute particulière. Le temps de laisser passer l’élection.
Et ensuite ? Réponse du même journal : "une série de restructurations devrait marquer, cette fois encore, le début du quinquennat du futur président".

Pour les syndicats de salariés, la période qui s’ouvre s’annonce donc chargée. Et d’autant plus compliquée à négocier que leur place n’est pas acquise dans le dispositif imaginé par chacun des candidats à la présidentielle.
Marine Le Pen plaide pour ce qu’elle appelle une "véritable liberté syndicale", pour permettre à de nouvelles organisations d’émerger, et donc réduire l’influence de celles déjà en place.
Emmanuel Macron entend renouveler le dialogue social en le changeant de niveau : priorité aux négociations d’entreprises ou de branches. Pour y parvenir, il entend réformer le code du travail par ordonnances.

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