Le Conseil supérieur de l’éducation se prononce à partir de demain sur les nouveaux programmes scolaires, programmes censés entrer en vigueur à la rentrée 2016. La première mouture avait été très critiquée. Celle-ci sera-t-elle davantage acceptée ?

S’il fallait établir un palmarès des missions impossibles à remplir sans fâcher personne, l’écriture des programmes scolaires figurerait en bonne position.
Mettez la dictée en avant et vous serez traité de réac. Faites de l’élève un acteur de sa scolarité et on vous taxera de pédagogisme. Essayez de ménager chacun des deux camps et on vous reprochera d’avoir produit de l’eau tiède.
Le 13 avril dernier, le Conseil supérieur des programmes remettait sa copie à la ministre de l’Education, provoquant un flot d’indignations : abandon de la chronologie, abandon de la France, abandon des Lumières…
Il a fallu réécrire.
La deuxième version, rédigée pour être opérationnelle à la rentrée 2016, a été remise mi-septembre. Elle sera soumise demain au Conseil supérieur de l’éducation, un organe certes consultatif mais représentatif de la communauté éducative française. Ses auteurs assurent avoir tenu compte des critiques formulées au printemps.
Priorité est donnée aux savoirs fondamentaux, à travers une approche qui se veut progressive et cohérente sur l’ensemble de la scolarité obligatoire, autrement dit du CP jusqu’en classe de 3e.
Quelques critiques ont bien été formulées depuis mais rien à voir avec ce qui s’était passé en avril.
« Programmes scolaires : enfin prêts ? »

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