

C’est le 99e Congrès de maires de France à Paris. Parmi les préoccupations des élus : la lutte contre la radicalisation. Mais en ont-ils les moyens et l’envie ?
- Christophe Rouillon Maire (PS) de Coulaines, Sarthe, vice-président de l'Association des Maires de France
- Gilles Platret Maire (LR) de Chalon-sur-Saône
- Céline Pina Ancienne adjointe (PS) au maire de Jouy-le-Moutier (Val-d'Oise)
Un changement d’apparence physique, une modification vestimentaire, une pratique religieuse hyper ritualisée, une stratégie de dissimulation ou encore des antécédents judiciaires : ce sont quelques-uns des indicateurs de radicalisation sur lesquels peuvent s’appuyer désormais les élus locaux si un signalement s’avère nécessaire.
Cette fiche pratique figure dans un Guide de prévention de la radicalisation, distribué aux acteurs de terrain.
Une initiative parmi d’autres pour tenter de mettre en place un partenariat entre les services de l’Etat et les relais locaux que sont notamment les maires.
Une charge supplémentaire à l’actif de ces derniers, que certains risquent d’avoir d’autant plus de mal à honorer que leurs pratiques sur le terrain ne sont pas dénuées d’ambiguïtés.
On parle ici de clientélisme, de faveurs accordées à des associations cultuelles, à des ‘’animateurs’’ de quartiers qui, en échange, vous aident à consolider votre base électorale.
Lutter contre la radicalisation, n’est pas aussi lutter contre ces pratiques ?

Liens
- L’Etat veut s’appuyer sur les collectivités dans la lutte contre la radicalisation ( Le Courrier des Maires)
- Céline Pina : "Les islamistes sont les seuls à faire de la politique dans ce pays" ( Atlantico)
- Des femmes musulmanes s’engagent contre le radicalisme religieux, «un défi démocratique» ( Libération)
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