- Laurent Bègue Professeur de Psychologie sociale
- Jean-Claude Monod Philosophe, chargé de recherches au CNRS et enseignant à l’École normale supérieure
- Jérôme Fourquet Politologue
Selon un sondage publié début novembre, 40% des électeurs français seraient prêts à confier la direction du pays à un gouvernement autoritaire, quitte à rogner sur leurs libertés. Les attentats de vendredi dernier risquent de rendre cette demande encore plus pressante. Mais est-ce cela l’autorité ?

Nicolas Sarkozy avait fait de l’absence d’autorité de l’Etat un des axes de la campagne des Républicains pour les régionales, et de la sienne propre pour la présidentielle.
Avec le discours de François Hollande hier devant le Congrès réuni à Versailles, voilà un angle d’attaque qui s’annonce plus difficile à tenir.
A en juger par certains articles de presse, le président de la République est allé encore plus loin que son prédécesseur. Après le virage libéral, il est question désormais de ‘’virage sécuritaire’’.
Les mesures annoncées hier sont censées combler les failles de notre dispositif judiciaire et policier, afin de mieux lutter contre le terrorisme.
Elles ont aussi pour objet de répondre aux attentes supposées des Français.
Attentes qui, à en croire un récent sondage, réalisé avant les attentats, témoigneraient d’une demande accrue d’autorité. Quitte à renoncer à quelques libertés.
« Sommes-nous demandeurs de toujours plus d’autorité ? »

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