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Il y avait comme une impression de répétition la semaine dernière, à voir Mohamed Morsi, dans son discours à la télévision égyptienne, assurer qu’il se maintiendrait au pouvoir. La même attitude qu’Hosni Moubarak début 2011, le même aveuglement par rapport à un mouvement de contestation qui devait finir par l’emporter au bout de quelques heures.
Avec
- Edwige Kacelelenbogen Politologue, professeur à l'IEP d'Aix-en-Provence
- Yves Sintomer Professeur de science politique à l’Université Paris-8
- Jean SALEM Professeur d'Histoire de la Philosophie à l'Université Paris 1 / Panthéon-Sorbonne
Un élément fondamental séparait pourtant les deux hommes : Mohamed Morsi avait pour lui la légitimité de son élection à la présidence, en juin 2012. "Légitimité" : le mot fut d’ailleurs prononcé près d’une soixantaine de fois lors de son intervention. Sans convaincre ni les manifestants, ni l’armée. Comme si un an après, le vote qui devait porter les Frères musulmans au pouvoir était déjà périmé.
« Suffit-il d’être élu(e) pour être légitime ? ». C’est notre sujet du jour.
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