- Manon-Nour Tannous Politologue, maître de conférences à l'Université de Reims, enseignante à Sciences Po et chercheure associée au Centre Thucydide (Université Paris II) et au Collège de France (chaire d’histoire contemporaine du monde arabe)
- Fabrice Balanche maître de conférence HDR en géographie à l’Université Lyon 2, auteur de « Géopolitique du Moyen-Orient » (La Documentation française, 2014).
- Ziad Majed Chercheur et politiste franco-libanais, professeur à l'Université américaine de Paris
Emission présentée par Olivia Gesbert
C’est une information, pas vraiment une nouvelle : Bachar el-Assad a annoncé aujourd’hui qu’il serait candidat à la présidentielle syrienne fixée au 3 juin, une élection clairement prévue pour entériner sa réélection. En effet : pas de candidat crédible face à lui, mais une opposition en exil qui ne peut prétendre à la fonction suprême, d’autant que seuls pourront voter les Syriens des zones contrôlés. Les Américains évoquent déjà « une parodie », les Européens une élection « dépourvue de crédibilité », l’opposition syrienne parle, elle, d’une « farce ».
Quelle sera la stratégie de Moscou et de Pékin ? Quelle suite sera donnée à ce scrutin, et quelles seront notamment les conséquences sur les Accords de Genève qui prévoyaient une transition politique en Syrie ?
Mi-avril, des bombardements au chlore ont eu lieu dans la province de Hama, selon la Coalition nationale syrienne appuyée par la Maison blanche. Damas avait pourtant promis…. 150 000 morts, 2 Millions et demi de réfugiés, deux camps retranchés : loyalistes contre rebelles… Au Printemps 2011, personne n’aurait prédit que le soulèvement pacifique se solderait 3 ans plus tard par un tel bilan. Comment en est-on arrivé là ? La Communauté internationale a-t-elle manqué à son devoir ?
Alors que la confiance a été maintes fois rompue, que le régime de Bachar el-Assad accuse ce week-end un nouveau retard dans la livraison des armes chimiques. Mais que peuvent les diplomaties pour le contraindre à respecter ses engagements ? Que peuvent-elles surtout pour mettre fin à la guerre civile qui déchire le pays depuis 3 ans ?
« La Communauté internationale a-t-elle perdu la guerre en Syrie ? » On en débat jusqu’à 19H
**Le Focus de Mélanie Chalandon ** :
La notion de "communauté internationale" a toujours été difficile à définir. Elle est aussi régulièrement contestée. Elle n'en reste pas moins incontournable dès qu'on s'intéresse aux relations internationales, c'est ce que nous expliqueFranck Petiteville est professeur de relations internationales. Il enseigne à Science-Po Grenoble.
Franck Petiteville
1 min
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