- Benjamin Berut Docteur en sciences politiques, responsable éditorial du site ministériel éduscol (Education Nationale)
- Fabienne Brugère Philosophe, professeure de philosophie de l’art, philosophie morale et politique à l’université Paris VIII
- François Ernenwein Rédacteur en chef du journal La Croix.
- Sophie Wahnich spécialiste de la révolution française; directirce de recherche au CNRS, histoire et science politique, directrice de l'équipe Tram, transformations radicales des mondes contemporains
Nous sommes le 11 janvier 2025. Jour férié. Et désormais fête nationale. Il y a dix ans, jour pour jour, avait lieu la Grande Marche Républicaine pour la liberté et contre le terrorisme. La France prenait conscience d’elle-même.
« Pendant cet instant miraculeux », comme l’écrivait alors le prix Nobel de littérature Jean-Marie Le Clézio, « les barrières des classes et des origines, les différences des croyances, les murs séparant les êtres n’existaient plus. Il n’y avait qu’un seul peuple de France, multiple et unique, divers et battant d’un même cœur »
Allez savoir. C’est peut-être ce récit-là qui résistera à l’épreuve du temps. Celui d’une Nation qu’on disait perdue et qui se retrouvait, celui d’une République debout, se réappropriant le drapeau tricolore et la Marseillaise. Et inventant une nouvelle iconographie, comme le firent Delacroix avec La liberté guidant le peuple , ou David et son Serment du Jeu de paume .
Dès samedi dernier en fait, nous savions que la journée du lendemain serait historique. De quoi figer, à l’avance, une image pour la postérité, avec ce que cela suppose de simplifications et de raccourcis.
« Une semaine après : le récit d’une France fantasmée ? »
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