L’Etat islamique serait en perte de vitesse. L’armée irakienne vient de lui reprendre la ville de Ramadi. Mais l’organisation terroriste se manifeste surtout par sa capacité à frapper n’importe où et à recruter sur l’ensemble du globe. Un djihad sans limites ?

La liste est impressionnante. Et elle n’est pas exhaustive. En Tunisie, au Canada, en Australie, en France, au Danemark, au Yémen, en Turquie, au Daguestan (dans le Caucase russe), au Bangladesh, au Liban, aux Etats-Unis, … : dans chacun de ces pays, l’Etat islamique a revendiqué au moins un attentat.
Et la liste pourrait encore considérablement s’allonger, dans la mesure où cette organisation semble aujourd’hui capable de recruter des combattants dans n’importe quelle partie du globe. Jusqu’en Chine. Jusqu’en Sibérie.
Un an et demi après la prise de Mossoul en Irak, l’Etat islamique a réussi à étendre son réseau bien au-delà de ses frontières initiales. Implantée en Syrie, Daech l’est désormais également en Libye, dans la région de Syrte. De nombreuses organisations islamistes lui ont par ailleurs prêté allégeance, la plus connue étant sans doute Boko Haram au Nigéria.
Certes, l’armée irakienne est parvenue à lui reprendre la ville de Ramadi fin décembre, ce qui serait le signe pour certains d’un affaiblissement militaire et territorial.
Mais sa capacité de nuisance semble n’avoir jamais été aussi importante.
« *Y a-t-il des territoires inaccessibles pour Daech ? * ». C'est notre sujet du jour.

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