Y a-t-il encore une diplomatie des droits de l'Homme ?

Donald Trump, a accueilli son homologue égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, avec la volonté affichée de ne pas aborder le sujet des droits de l’Homme.
Donald Trump, a accueilli son homologue égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, avec la volonté affichée de ne pas aborder le sujet des droits de l’Homme. ©AFP - NICHOLAS KAMM
Donald Trump, a accueilli son homologue égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, avec la volonté affichée de ne pas aborder le sujet des droits de l’Homme. ©AFP - NICHOLAS KAMM
Donald Trump, a accueilli son homologue égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, avec la volonté affichée de ne pas aborder le sujet des droits de l’Homme. ©AFP - NICHOLAS KAMM
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La lutte contre le terrorisme a-t-elle occulté la question des droits de l'Homme ?

Avec
  • Bertrand Badie Politiste, spécialiste des relations internationales
  • Rony Brauman Ancien président de Médecin sans frontières
  • Caroline Galactéros Géopolitologue, présidente du think tank GEOPRAGMA - Pôle français de géopolitique réaliste

Les rapports encourageants remis par Amnesty International ne sont pas si courants pour ne pas les signaler. Celui publié ce mardi en fait partie.
Il est consacré à l’application de la peine de mort dans le monde, et témoigne d’une nette tendance à la baisse en 2016, par rapport à l’année précédente : 37 % d’exécutions capitales en moins…sachant que faute de statistiques officielles, la Chine n’est pas prise en compte.

A qui attribuer le mérite de ce recul important de la peine de mort ? Aux ONG ? Aux pressions diplomatiques ? Aux sociétés des pays concernés ? Peut-être à la conjonction de l’ensemble de ces forces, unies vers un même objectif. L’abolition de la peine capitale figure par exemple parmi les priorités de la politique étrangère française.

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Pour autant, la convocation des droits de l’Homme dans les relations internationales semble moins opérante aujourd’hui qu’hier. Avec la menace terroriste, ce qui –pour certains– relève avant tout des bons sentiments a laissé la place à une approche plus pragmatique. La sécurité d’abord, l’humanitaire ensuite. Il suffit d’écouter les candidats à la présidentielle pour s’en convaincre.

"Y a-t-il encore une diplomatie des droits de l’Homme ?"

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