

Le débat autour de la taille de l'Etat et le nombre de ses agents est au coeur de la campagne de la primaire de la droite et du centre. Mais est-il vraiment nouveau ?
- Erell Thévenon directrice des études à l'Institut de l'Entreprise
- Ivan Best rédacteur en chef adjoint de la Tribune
- Dominique Plihon Chercheur associé à la Chaire Energie et Prospérité de l’Institut Louis Bachelier, membre du Centre d’Economie de Paris-Nord (CEPN/CNRS), professeur émérite à Paris XIII
C’est leur ultime face à face avant le second tour de la primaire de la droite et du centre : François Fillon et Alain Juppé débattent ce soir à la télévision.
Leur proximité idéologique est évidente, sans quoi ils n’appartiendraient pas l’un et l’autre à la même formation politique : Les Républicains. Mais la comparaison de leurs programmes laisse poindre quelques nuances.
Par exemple sur la question des fonctionnaires. Des fonctionnaires, François Fillon et Alain Juppé en veulent moins. Sauf que le premier est plus gourmand que le second. 500 000 suppressions contre 250 000 sur la durée du quinquennat. Principaux leviers pour atteindre cet objectif : le non remplacement des départs à la retraite, et l’augmentation de la durée du temps de travail.
Ce n’est évidemment pas la première fois que la question de la fonction publique s’invite dans une campagne présidentielle. Le poids de celle-ci, le périmètre de l’Etat, les avantages accordés aux fonctionnaires sont autant de sujets porteurs dans le débat politique.
A tel point qu’on pourrait parier, sans prendre trop de risque, que, quel que soit l’évolution des effectifs dans les cinq années à venir, ce sera encore un thème clivant en 2022…
« Y a-t-il toujours trop de fonctionnaires ? »
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