

Cette semaine, au menu d' "En français dans le texte", analyse d'un extrait des "Contemplations" de Victor Hugo et pour la grande dictée de Rachid Santaki, un extrait du "Lys dans la vallée" d'Honoré de Balzac. En conclusion, une anagramme d'Etienne Klein, le malicieux physicien.
- Etienne Klein Physicien, producteur de l'émission "Le pourquoi du comment ?" sur France Culture
Chaque samedi, à 17h, écoutez les plus belles pages de la littérature française pour faire revivre les grands textes de notre patrimoine littéraire, philosophique ou historique, dans la voix de grands comédiens. Nous les analysons ensuite, de manière experte, avec le concours du ministère de l’éducation nationale. Aujourd’hui : Les Contemplations de Victor Hugo.
"Les Contemplations" de Victor Hugo
Les Contemplations n’ont pas cessé d’évoluer dans l’esprit de leur auteur, jusqu’à la dernière minute, Hugo écrit, compose, remanie son recueil.
Les trois volumes autrefois, aujourd’hui, et Les Vengeresses passent en deux volumes, le troisième ayant été publié sous le titre des Châtiments fin 1853.
Mais, en ce mois d’octobre 1854, le poète semble marquer une pause ; un peu plus tôt, il a écrit à l’un de ses proches que le temps était venu de publier « un volume de vers calmes ». Le titre de la première contemplation « Réponse à un acte d’accusation », laisse pourtant entendre la violence de la scène judiciaire ou la vigueur de la défense. Hugo va en réalité expliciter son projet poétique.
Rédigées d’une traite, en deux semaines à peine, les quatre contemplations, « Réponse à un acte d’accusation », donc, mais également « Suite », « Le poème éploré se lamente… » et « Le poète », dessinent un itinéraire poétique dans la fureur du siècle.
Une aventure où littérature et République sont indissociables. Une trajectoire qui va de l’ombre invoquée au début de « Réponse… » à la lumière, fiat lux, qui dans l’ultime poème de la série, tire son nom du verbe créateur et confiant du poète.
Extraits lus par le comédien Emmanuel Lemire
Étude des poèmes VII, et VIII du livre premier : "Réponse à un acte d'accusation" et "Suite"
Pour afficher ce contenu Scribd, vous devez accepter les cookies Mesure d'audience.
Ces cookies permettent d’obtenir des statistiques d’audience sur nos offres afin d’optimiser son ergonomie, sa navigation et ses contenus.
Étude des poèmes IX du livre premier et XXVIII du livre troisième : "Le poète"
Pour afficher ce contenu Scribd, vous devez accepter les cookies Mesure d'audience.
Ces cookies permettent d’obtenir des statistiques d’audience sur nos offres afin d’optimiser son ergonomie, sa navigation et ses contenus.
Analyse réalisée par Olivier Achtouk, agrégé de lettres modernes et inspecteur académique.
>>> Lien vers la page Eduscol, site du Ministère de l'Education, des Sports et de la Recherche. Vous pourrez y trouver les analyses littéraire et grammaticale.
Extrait musical
"La Traviata", extrait interprété par l'Orchestre national de la Bavière sous la direction de Carlos Kleiber.
La Traviata est un opéra en trois actes de Giuseppe Verdi, créé le 6 mars 1853, à La Fenice de Venise, sur un livret de Francesco Maria Piave, d'après le roman d'Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias (1848) et son adaptation théâtrale (1852).
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
L'anagramme d'Etienne Klein
Religion = L’origine
Toutes sortes de « fées » affirment s’être penchées sur le berceau de l’univers et font savoir ce qu’elles y ont vu. Mais vous savez comme moi que leurs versions ne s’harmonisent guère. La question de l’origine met en concurrence différentes sortes de discours, religieux, mythologiques, scientifiques, philosophiques… Pour les uns, les religions permettent d’aller plus loin (plus haut ?) que la science. Pour d’autres, la physique, dont la lampe torche n’a jamais été aussi puissante, pourrait au contraire ravir la Création des mains des religions ou des mythes pour la mettre dans son escarcelle.. Pour d’autres enfin, c’est vers la philosophie, seule capable de synthétiser nos connaissances, de les éclairer et de leur donner un sens, qu’il faudrait plutôt se tourner.
On rapporte que le Pape Jean-Paul II, recevant Stephen Hawking au Vatican, lui aurait déclaré : « Nous sommes bien d’accord, monsieur l’astrophysicien : ce qu’il y a après le big bang, c’est pour vous ; et ce qu’il y a avant, c’est pour nous... » Cette anecdote, qu’elle soit vraie ou fausse, pose une question : d’où vient qu’on attribue presque toujours à la religion la capacité d’avoir le fin mot de l’histoire sur le début de toute chose ? Cela vient peut-être, tout bêtement, d’une simple coïncidence. L’anagramme de religion n’est-elle pas l’origine ?
L'équipe
- Production
- Collaboration
- Production déléguée
- Collaboration
- Réalisation
- Collaboration
- Production déléguée