

Créés pour gérer les excédents budgétaires liés aux hydrocarbures et permettre d'assurer l'avenir des générations futures, les fonds souverains dépassent leur fonction de véhicule financier. Pris dans la logique d'un marché mondialisé, les fonds prennent tous les risques...
- Marie Brière responsable du Centre de Recherche aux Investisseurs chez Amundi, professeure associé à l'Université Paris Dauphine
- Renaud Bouchard doctorant à l'EHESS
Cette semaine, l’économie touche le fond, ou plutôt les fonds, ces instruments financiers qui collectent de l’épargne et la réinvestissent dans les entreprises ou les Etats. Des acteurs devenus des super puissances avec la financiarisation de l’économie, amorcée dans les années 1970. Depuis, la responsabilité des fonds spéculatifs dans la crise de 2008 a été largement pointée du doigt, avant que le rôle des banques ne soit mieux évalué. Une crise qui a également mis en lumière le pouvoir des fonds souverains. Ces réserves créés par les Etats, en particulier les pays du Golfe, ont alors secouru de nombreuses banques européennes et américaines au bord du gouffre. Mais quel est le prix politique de cet afflux de capitaux ?
Références sonores :
- Archive - Le pétrole au Koweït / 1961
- Farid Massmoudi dans un extrait du « Magazine de la redaction » de France Culture du 22 mars 2013
- Extrait d 'une interview d'Yngve Slyngstad ancien directeur général du fond norvégien The Government Pension Fund - Global / Bloomberg (septembre 2018)
- Le directeur de SoftBank Mayasoshi Son / CNBC (mai 2019)
- Extrait du discours de Nicolas Sarkozy à Montrichard dans le Loir et Cher le 20 novembre 2008
Musiques :
- " I don't care where the money is" / Diana Ross
- " DHL" /Frank Ocean
- Générique : "Time is the enemy" / Quantic
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