

Lorsque la science économique et les grands économistes découvrent les théories psychanalytiques et les mettent à profit.
- Gilles Raveaud Maître de conférences en économie à l'Institut d'Etudes Européennes de l'université Paris 8 Saint-Denis
- Vivien Levy-Garboua professeur au département d’économie de Sciences Po et consultant indépendant
Deuxième jour de notre série consacrée à “l’économie sur le divan”.
Nous avons commencé cette semaine en parlant de la fonction symbolique de l’argent. Aujourd’hui, c’est la rencontre même entre l’économie et la psychanalyse qui va nous occuper.
Une rencontre qui commence sur la table de chevet de John Maynard Keynes au moment où celui-ci se plonge - avec ses acolytes du bloomsbury group - dans la lecture puis la traduction de Freud. Depuis lors, les deux disciplines n’ont cessé de se croiser: se faisant l’analyste l’une de l’autre, offrant des lectures rétrospectives où se chevauchant en des théories hybrides. Une influence réciproque qui ne va pas sans attirer les critiques les plus vives des opposants à la pensée freudienne.
Pour parler de la rencontre entre économie et psychanalyse, nous accueillons aujourd’hui autour de la table, Gilles Raveaud et Vivien Levy-Garboua.
« Freud est d’une certaine manière un contemporain de Keynes, et Keynes, qui était incroyablement ouvert aux idées et au monde, qui avait ce sens de la captation des idées nouvelles, a assez vite compris que Freud apportait quelque chose de très important. » Vivien Lévy-Garboua
« Il y a une question centrale commune à la psychanalyse et à l’économie : la question du bien-être de l’individu. » Gilles Raveaud
Musiques :
Dupont et Pondu - “Docteur Freud”
Talking Heads - “This must be the Place (naive melody)”
Générique : ''Time is the Enemy'' - Quantic
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