L'économie selon... la bande dessinée : épisode 25 du podcast L'économie selon...

La BD, avec 24 % du marché de l’édition en volume – soit deux fois plus qu’en 2012 − devient le second type d’ouvrage le plus acheté en librairie.
La BD, avec 24 % du marché de l’édition en volume – soit deux fois plus qu’en 2012 − devient le second type d’ouvrage le plus acheté en librairie. ©Getty
La BD, avec 24 % du marché de l’édition en volume – soit deux fois plus qu’en 2012 − devient le second type d’ouvrage le plus acheté en librairie. ©Getty
La BD, avec 24 % du marché de l’édition en volume – soit deux fois plus qu’en 2012 − devient le second type d’ouvrage le plus acheté en librairie. ©Getty
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D'une expérience malheureuse dans le monde des start-up à la création d'une maison d'édition pour financer de façon plus équitable le travail des dessinateurs et dessinatrices : à tous les niveaux, la BD parle d'économie.

Avec

Une semaine après l’ouverture du Festival d’Angoulême, l’économie se raconte en BD  sur France Culture. Le secteur affiche une santé éclatante : près d'un livre sur cinq vendu dans l'Hexagone est une bande dessinée et le marché a bondi de 50% l’an dernier. Pourtant les dessinateurs et scénaristes peinent toujours à vivre de leur métier, la moitié d’entre eux gagne moins que le smic et les négociations patinent entre les éditeurs et les auteurs. Ce sont les liaisons orageuses et parfois fécondes entre le 9ème art et l’économie que nous allons examiner Mathilde Ramadier, scénariste et autrice de BD et Lisa Mandel, autrice de BD et fondatrice des éditions L’Exemplaire.

Selon moi la bonne santé de la BD s'explique par l'élargissement visible du lectorat, ce qu'on doit notamment à l'émergence du roman graphique, qui arrive dans les journaux, les quotidiens, les revues, qui a décloisonné le genre avec le reste de la littérature." - Mathilde Ramadier

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A l'époque où j'ai commencé, les éditeurs se pinçaient le nez à l'idée de faire un format différent du 46 pages couleur tel qu'on le connait. Ils se disaient que les collectionneurs n'allaient pas l'acheter car ça n'allait pas bien rentrer dans leur bibliothèque. Donc il y avait cette frilosité et la peur de ne pas toucher le public cible qui est soit l'ado/l'enfant, soit le collectionneur fou qui va acheter tous les albums. A partir du moment où il y a eu des succès économiques je pense que ça a détendu les éditeurs qui se sont dits que le public était prêt à voir d'autres formats désormais. - Lisa Mandel

Références sonores 

  • Extrait d'une archive de l'ORTF de 1964. Une table ronde autour de la BD : Francis Lacassin, cinéaste, président du Club de Bande Dessinée puis Evelyne Sullerot de l'Institut Français de Presse de l’Université de Paris discutent du plaisir coupable qu’est la lecture de la BD.
  • Extrait d’ une vidéo de Lewis Trondheim le 16 mars 2021
  • L’anthropologue David Graeber invité de la Grande Table en septembre 2018
  • Damien MacDonald, auteur, artiste et commissaire d’exposition invité dans l'émission Le Temps du Débat le 10 aout 2021
  • Benoit Collombat et Damien Cuvillier à propos de leur BD "Le choix du chômage" sur France 3 Occitanie 

Références musicales

  • Extrait du film Persépolis de Marjane Statrapi suivi d'un extrait de "Eye of the Tiger" de Survivor
  • Reprise de " Love on the brain" de Rihanna par le groupe Lulu Van Trapp

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