
Détachées de la simple dimension esthétique, les œuvres d'art contemporain reposent sur des discours et des concepts bien plus difficile à estimer économiquement. Comment dès lors établir une valeur, un prix à ces oeuvres? Quels sont les acteurs et les critères pour juger de la valeur de ces œuvres?
Nathalie Moureau (Professeure de sciences économiques à l'université Paul-Valéry Montpellier), Isabelle Barbéris (Maître de conférences-HDR en Arts du spectacle à l'université Paris 7 Denis Diderot et chercheuse associée au CNRS).
Quatrième et dernier épisode de notre série sur l’économie de la création. Aujourd’hui c’est la valeur de l’art contemporain qui va nous intéresser.
Valeur esthétique d’abord à l’heure où de nombreuses œuvres, de Damien Hirst à Jeff Koons, suscitent le rejet ou la dérision…Valeur marchande ensuite alors qu’une toile de Basquiat a dépassé les 100 millions de dollars aux enchères l’an dernier. En tout, selon le site Artprice, les prix des œuvres contemporaines auraient augmenté de… 1 370 % depuis l’an 2000.
Alors, en ce jour d’ouverture de la FIAC à Paris, qui décide de la valeur d’une œuvre d’art contemporain ? Comment comprendre l’explosion des prix sur le marché ? Et quels lien la valeur artistique et la valeur marchande entretiennent-elles?
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