Y a-t-il de bonnes ou de mauvaises privatisations ?

La gare de Manchester Victoria
La gare de Manchester Victoria ©AFP - OLI SCARFF / AFP
La gare de Manchester Victoria ©AFP - OLI SCARFF / AFP
La gare de Manchester Victoria ©AFP - OLI SCARFF / AFP
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Au moment où le Royaume-Uni renationalise une ligne ferroviaire, la France amorce, de son côté, une vague de privatisations. Comment expliquer ce mouvement croisé ? Quel bilan pour les privatisations anglo-saxonnes, quelles perspectives pour l'économie française ?

Avec
  • Nicolas Lecaussin Directeur du développement de l'IREF - Institut de Recherches Economiques et Fiscales Fondateur de Entrepreneur Junior
  • Christophe Ramaux Économiste, chercheur au Centre d’Economie de la Sorbonne (Université Paris 1), membre des Economistes atterrés

Aujourd’hui, nous nous intéressons aux batailles autour des privatisations…

C’est une décision hautement symbolique pour le Royaume-Uni, pays pionnier de la libéralisation du rail : en juin dernier, une ligne de train de l’est de l’Angleterre a été renationalisée. Quelques semaines plus tard, c’est une prison britannique qui est repassée sous le contrôle de l’Etat, relançant le débat autour des privatisations et de leurs conséquences sur la qualité du service public... 

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Les travaillistes appellent aujourd’hui à une renationalisation des grandes compagnies d’eau, d’électricité, de gaz et de trains. Au même moment, le gouvernement français, lui, donnait le coup d’envoi d'une nouvelle vague de privatisations de 10 milliards d’euros. En ligne de mire : Aéroports de Paris, la Française des jeux et Engie.

Références sonores 

Bruno Le Maire, ministre des Finances, le 13 juin 2018 (Source : AFPTv)

Gaspard Lanuit, "L'entrepreneur” (Disques Deluxe)

Quantic, "Time is the ennemy" (Café del Mar Music)

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