Trop Robot pour être vrai ?

À la fin de l’année 2020, la firme Boston Dynamics, spécialisée dans la robotique, a publié une vidéo, vue des millions de fois. On y voit un robot humanoïde,  twister en rythme avec un robot mi-chien mi-autruche et une troisième machine. Leurs pas de danse, leur souplesse et leur chorégraphie sont si stupéfiantes, que l'on a cru à un canular. Pourtant, la vidéo de Boston Dynamics n’est pas tronquée…

Un robot, c'est cette boucle entre la perception et l'automatisation… On peut aussi rajouter la dimension de l'apprentissage. Nous sommes maintenant sur des robots qui apprennent des humains, ils peuvent aussi avoir des capacités affectives, par le son et le langage ; ce qui embarque l'humain dans une projection de ses propres capacités dans la machine… (Laurence Devillers)

Publicité

Les robots ont d’abord frappé nos imaginaires avant d’arriver dans nos vies. Leur histoire est tout juste en train de s’écrire…

«  Trop Robot pour être vrai ? » C’est l’invention du jour. Une invention mécatronique.

Ce qui est très compliqué en robotique, c'est de fusionner la puissance dont on a besoin et le poids que la machine va peser… Il faut trouver le bon compromis entre la puissance et la dynamique… On le voit notamment dans les études sur l'apprentissage de la marche et de la course. (Rodolphe Gélin)

Rodolphe Gélin, directeur de recherche chez Softbank Robotics, spécialiste en robotique et en Intelligence Artificielle, et auteur de l’ouvrage « L'intelligence artificielle, avec ou contre nous ? » à la documentation française, et Laurence Devillers, professeure en Intelligence Artificielle à la Sorbonne, chercheure au Centre National de la Recherche Scientifique et auteure du livre « Des robots et des hommes: mythes, fantasmes et réalité » aux éditions Plon, décortiqueront les mécanismes de cette invention.

Remerciements à Antoine Vuilloz de la discothèque, et Annelise Signoret de la documentation de Radio France.

Les références musicales :

Le titre du jour : "Les robots" par Jacques Higelins

Le générique de fin : "Do you love me" par The Contours pour le twist endiablé de Boston Dynamics