

C’est comme un signe. Dans nos maisons, nos bureaux, les lieux où nous vivons, nous sommes entourés d’objets-souvenirs auxquels notre œil s’est habitué. J’adore les objets, les toucher, les respirer, ils disent des choses.
Ca m’attendrit de voir les adolescents porter le bijou, l’écharpe ou la bague qu’une fille ou un garçon leur a donné. Je le remarque tout de suite. C’est comme un signe. Dans nos maisons, nos bureaux, les lieux où nous vivons, nous sommes entourés d’objets-souvenirs auxquels notre œil s’est habitué. J’adore les objets, les toucher, les respirer, ils disent des choses. Je ne saurais dire avec précision quels sont ceux qui m’entourent, mais je remarque tout de suite quand il en manque un ou qu’ils ne sont plus à leur place. C’est drôle ces objets fragiles et pas toujours de très bon goût qui nous suivent tout au long de notre vie. Alors qu’on voudrait les voir disparaître, ils ressurgissent toujours de vieilles malles, de valises, de tiroirs… Jamais cassés, jamais perdus ! C’est curieux cette obstination qu’ils ont, les objets, à être là, partout, à s’imposer. Veulent-ils nous transmettre, à travers le temps et l’espace, la pensée, le souvenir des autres ?
Adaptation : Sophie Lemp
Réalisation : Juliette Heymann
Conseillère littéraire : Emmanuelle Chevrière
Avec Sophie Daull Et Claude Aufaure
Prise de son, montage, mixage : Claude Niort, Martin Delafosse Assistante à la réalisation : Cécile Laffon
Chansons que vous avez entendues dans cet épisode : Drouot, Rémusat, Précy jardin, Ma maison et un extrait de Pierre de Barbara
Il était un piano noir : mémoires interrompus de Barbara est publié aux éditions Fayard
Pour compléter cette fiction, ce soir, Barbara au micro d’Emile Noël dans l’émission Profils du 24 août 1970 (Archive Ina)
Barbara au micro d’Emile Noël dans l’émission Profils du 24 août 1970 (Archive Ina)
4 min
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