Guiseppe remet une lettre à Angelo, qui vient de sa mère. ...."Regarde autour de toi le monde sans cesse grandissant de gens qui se prennent au sérieux. Ne sois jamais une mauvaise odeur pour tout un royaume, mon enfant. Promène-toi comme un jasmin au milieu de tous"
Giuseppe avait remis avec beaucoup de cérémonie à Angelo une lettre d'Italie. « Il y a au moins deux mois que je l'ai dans la poche de ma veste, lui dit-il. C'est de ta mère." La lettre était datée de juin et disait : « Mon bel enfant, as-tu trouvé des chimères ? Le marin que tu m'as envoyé m'a dit que tu étais imprudent. Cela m'a rassurée. Sois toujours très imprudent, mon petit, c'est la seule façon d'avoir un peu de plaisir à vivre dans notre époque de manufactures. J'ai peur que tu ne fasses pas de folies. Cela n'empêche ni la gravité, ni la mélancolie, ni la solitude : ces trois gourmandises de ton caractère. Tu peux être grave et fou, qui empêche ? Tu peux être tout ce que tu veux et fou en surplus, mais il faut être fou, mon enfant. Regarde autour de toi le monde sans cesse grandissant de gens qui se prennent au sérieux. Ne sois jamais une mauvaise odeur pour tout un royaume, mon enfant. Promène-toi comme un jasmin au milieu de tous.""
Adaptation et réalisation : Claude Mourthé
Avec Bruno Devoldère, Henri Serre, Fiamma Walter, Nathalie Nerval, Pascal Mazzotti, Pierre Vaneck
Equipe de réalisation : Jean Jusforg, Pascal Besnard, Louis Amiel, Frédéric Antoine, Daniel Finaud.
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