

Si l'album The Velvet Underground and Nico est un échec à New-York, à 5000 kilomètres de là, à Londres, Bowie en est fou…!
Conseillère littéraire : Emmanuelle Chevrière
Réalisation Jean-Matthieu Zahnd
Freeport, Long Island, 1958, une banlieue classe moyenne où Lou Reed, 16 ans, s'ennuie. Une nuit qu'il écoute la radio il tombe sur DJ Alan Freed et son émission new-yorkaise Moondog's Rock'n Roll Party. Cela lui sauve la vie. De l'autre côté de l'Atlantique, dans le noir pays de Galles, qui l'écoute aussi, il y a John Cale. Lui, le fils de mineur, apprend l'alto classique, lit Bergson et le Capital de Marx. Début des années 60, à l'Université, Lou Reed assiste aux cours de Delmore Schwartz, un sombre écrivain fou de Joyce. John Cale, juste débarqué à New York, est encouragé par John Cage. En 1964, c'est la rencontre. "Une rencontre spirituelle autour de la littérature", dira John Cale. Au 56, Ludlow Street, Cale conjugue le rock expérimental de son alto électrique au réalisme de la poésie de Lou Reed. Ils inventent le son Velvet, une fille à la batterie, Andy Warhol en publiciste. L'époque en rêvait. Cela ne durera pas 5 ans. "Dimanche matin /Fait entrer l'aurore /C'est juste un sentiment d'inquiétude qui vient."
Avec :
Andréa Schieffer ( La voix de l’époque)
Quentin Baillot ( Lou Reed)
Nicolas Buchoux ( John Cale)
Bastien Bouillon ( Sterling Morrison)
Clémence Bucher ( Maureen Tucker)
Elodie Huber ( La voix anglaise)
Equipe de réalisation : Pierre Monteil, Eric Villenfin, Sophie Pierre
L'équipe
- Conseiller(e) littéraire
- Coordination
- Collaboration