Lady sings the blues : épisode 4/5 du podcast "Billie Holiday, Night and Day" de Sophie Lemp

Festival de Jazz en Californie en 1958
Festival de Jazz en Californie en 1958 ©Getty -  Nat Farbman
Festival de Jazz en Californie en 1958 ©Getty - Nat Farbman
Festival de Jazz en Californie en 1958 ©Getty - Nat Farbman
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La voix particulière de Billie Holiday

Ce matin encore, je pensais que j’allais un jour remonter sur scène. Tu te serais installé au premier rang et j’aurais chanté pour toi. Mais ce soir, je suis si fatiguée. J’ai chanté malade, ivre, défoncée, épuisée. Je crois bien que c’est fini. Je n’y arriverai plus. Et puis, je ne voudrais pas qu’ils viennent simplement pour voir dans quel état je suis. Je me demande, parfois… Qu’est-ce qu’il restera ? Ma voix ?  
La voix, ce n’est pas comme un instrument, on ne peut pas la réparer avec un peu de bon sens et de savoir-faire. Si le corps est meurtri, la voix aussi. Et moi, on ne peut pas dire que j’en ai pris soin. Mon corps a changé et elle avec. 

Conseillère littéraire : Emmanuelle Chevrière Réalisation Juliette Heymann
Avec Sandy Boizard (Billie), Pierre Baux ( John Hammond), Eric Challier (Clarence), Philippe Chaine ( Ray Ellis), Frédéric Pierrot (Count Basie), Christophe Reymond ( Bobby Tucker), Victor Gauthier-Martin (Norman Granz)
Et la voix d’Elodie Huber

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Equipe de réalisation : Manon Houssin, Julien Doumenc, Louise Loubrieu